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06/01/2007

"Histoire de vivre" de Anne Zelenski-Tristan

  Avec humour et profondeur, Anne Zelensky-Tristan raconte ses années historiques. Son itinéraire, à la fois singulier et représentatif, mêle actions publiques et tribulations personnelles. Et surtout, elle apporte un démenti convaincant aux clichés sur le féminisme. Comme elle le dit elle-même : « L'engagement féministe s'accommode plus mal qu'aucune autre entreprise de recréation du monde de la classique division entre vie et œuvre. Son matériau est la vie même, qu'il prétend changer. Celles des autres, la nôtre. editions-calmann-levy.com

 

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30/12/2006

Hommage à Giselle Donnard, féministe, décédée ce 26/12/06


"Mettre les voiles ... "    

...Aujourd’hui, dans les conflits géostratégiques, une stratégie insidieuse consiste à se servir de certaines luttes de femmes comme porte-drapeaux... En fait de laïcité, le débat réel ne portait véritablement que sur les femmes, la place des femmes, des corps des femmes dans la société, dans l’espace public... Ce glissement, ce demi-trompe-l’œil, permettait de drainer des charges émotionnelles fortes, confusément jetées dans la bataille et utilisables pour des opérations bien plus amples...

Superbe article paru dans Multitudes   lire : Giselle_Donnard.3.rtf 



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25/12/2006

le Genre ??

Il faut distinguer sexe biologique et genre social. Le genre est la construction sociale, culturelle et historique des catégories du masculin et du féminin. Les féministes ont crée ce concept pour mettre en évidence l’importance de l’éducation et de la socialisation dans la formation des attitudes et comportements que la société attend de chacun des deux sexes, en fonction des normes que celle-ci a construite. « Les sociétés humaines, avec une remarquable monotonie, surdéterminent la différenciation biologique en assignant aux deux sexes des fonctions différentes ( divisées, séparées, hiérarchisées) dans le corps social en son entier"… »Lire suite Le_genre.4.doc

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24/12/2006

Nature Culture, Guerre et Prostitution

"En croisant des données historiques, archéologiques, anthropologiques et juridiques, l'auteurE, Martine Costes Péplinski,  avance le raisonnement suivant que la prostitution des femmes et des hommes apparraît en même temps que la guerre et l'esclavage, avec l'appropriation des terres...". 

Ce livre, édité chez l'HARMATTAN, donne des points repères essentiels pour comprendre l'émergence du système patriarcal. 

 

 

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20/12/2006

Etre femme en 2007

Au niveau mondial :
- Les femmes fournissent 2/3 des heures de travail
, mais ne gagnent que 1/10e du revenu mondial et ne possèdent que 1/100e de la fortune mondiale
- Sur les 1,3 milliards d’êtres humains qui vivent en dessous du seuil absolu de la pauvreté, 70 % sont des femmes en 95 et 80 % en 2000 en 90% en 2005.
- L’agriculture est une tâche des femmes pour 80 % en Afrique, 60 % en Amérique latine, 40 % en Asie. Mais on parle toujours des «agriculteurs»…
- Prés de 80 % des 27 millions de réfugiéEs sont des femmes.
- La pratique de l’excision et de l’infibulation touche 130 millions de femmes dans une trentaine de pays
- 80 à 90 % des familles pauvres sont des ménages avec une femme seule.
- Les femmes ne représentent que 14 % des parlementaires dans le monde
- Chaque année 4 millions de femmes et de filles sont vendues à des proxénètes, à des marchands d’esclaves ou à des futurs maris.
- Les 2/3 des analphabètes adultes sont des femmes.
Plus de 30 % des femmes sont confrontées à la violence domestique.

Lire la suite (niveau européen, français...) « Etre_femmes_en_2007 ».pdf

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26/11/2006

A lire : Féminisme(s) Recomposition et Mutation

Ce numéro développe un questionnement sur les évolutions et les crises des mouvements féministes aujourd’hui. Privilégiant un regard croisé (France, Canada, Allemagne, USA) et une réflexion menée par des protagonistes de ces mouvements, il pose la question du rapport de ces derniers avec la nouvelle génération des féministes. 

Cahiers du Genre   hors série / 2006   http://cahiers_du_genre.iresco.fr 

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Osons prendre la parole

Mon expérience : la difficulté à prendre la parole dans l’espace qui s’ouvre devant moi, c’est-à-dire dans mon travail, et dans les réunions militantes. Oser et quand j’ose l’impression très forte que ma parole n’est pas comme il faut, qu’elle est décalée à 2 niveaux ; dans la forme :elle est empreinte, que dis-je, envahie, d’émotion, de ressentis. Dans son contenu, elle est subversive, non recevable, hors sujet en quelques sortes..... Ce fut un combat de plusieurs années (contre moi-même surtout) et je crois qu’il ne se termine jamais, la vigilance est nécessaire, pour comprendre ce qui se jouait là, analyser les mécanismes de la domination, ce que j’avais intégré contre mon gré, ce que je bousculais et qui était à ce point irrecevable....osons_prendre_la_parole.pdf

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04/11/2006

Sexisme et patriarcat

Le sexisme latent persiste partout. N’importe quels propos sexistes dans tous les milieux sont permis et ne portent pas préjudices à ses auteurs, ni au niveau personnel, ni au niveau juridique. Le propos sexiste n’est qu’une toute petite partie de l’iceberg. Il prend racine dans le système de domination qui nous enveloppe de toute part et qui structure la société.En réaction, les femmes se sont organisées, elles sont devenues « des féministes ». « Le féminisme désigne l’ensemble des tentatives menées par des femmes pour leur reconnaissance, leur autodétermination, leur participation politique et le respect de leurs droits »* Le féminisme, plutôt les féminismes, car il y a une pluralité des engagements individuels et collectifs ont des points communs : le refus des préjugés, le rejet du sexisme et des normes patriarcales, la volonté d’ouvrir l’espace public aux femmes, la volonté de créer des résistances internationales. Rappel : la conférence internationale de La Haye en 1915. 1200 femmes réunies de 12 pays belligérants ont tenté la paix.. Aucun livre d’histoire ne cite cette conférence, pourtant leurs propositions sont toujours d’actualité à ce jour et le traité de paix de l’après-guerre s’est fortement inspiré de leurs réflexions et propositions, sans les nommer bien sûr.

Lire suite :SEXISME_ET_PATRIARCAT.3.rtf

Article rédigé à partir du livre « Le Siècle des Féminismes » ouvrage collectif AUX EDITONS DE L’ATELIER février 2004

14:00 Publié dans Articles | Lien permanent | Commentaires (0)

11/10/2006

programme actuel

Mercredi 11 octobre à 18h30 à CREST

  Mercredi 15 Novembre à 20h00 à VALENCE

  •  "Des femmes créatrices d'actions solidaires et alternatives"
  • Au café "L'Oasis" 91 avenue Sadi Carnot

Jeudi 16 Novembre à 18h30 CREST

  • "Des femmes créatrices d'actions solidaires et alternatives"
  • Au Café alternatif "l'Arrêt Public", 1 rue de la République

Samedi 25 Novembre à 17h00 à ROMANS

  • "Des femmes luttent pour que ça change" A la maison, à l'extérieur, au travail... Hier et aujourd'hui, ici et ailleurs, où en sont les luttes féministes
  • Au café Alternatif "La Boucherie" rue Pêcherie

Mardi 16 Janvier à 18h00 à ROMANS

Samedi 27 janvier à 20h à Romans

  • "Femmes, hommes, pourquoi taisons nous nos servitudes ?"
  • Au café Alternatif "la Boucherie" 24, rue Pêcherie

04/10/2006

Formation féministe

 Dans le cadre du projet form’action-rhône-alpes la formation sur le module 'féminisme' était animée la matinée par Monique Crinon, Ismahane Chouder et Saïda Kada. L’après midi, les participants ont pu débattre davantage des questions posées dans des ateliers de réflexion répartis sur plusieurs sujets.


Monique Crinon

Monique Crinon est intervenue pour mettre en exergue les racines historiques du(es) féminisme(s). Une tache qu’elle annonce ardue vue que les dominés, tels que les esclaves, les femmes, n’ont pas d’histoire. Celle-ci est tracée par les dominants (en l’occurrence ici les hommes).

Pour comprendre le mouvement féministe, ou du moins ce qui y semble contradictoire, il est nécessaire de le rattacher au contexte historique.

Le débat des femmes est un débat d’êtres pensants qui peuvent être en accord comme en désaccord, un débats qui reproduit les débats respectifs de leurs sociétés (croyante ou non, musulmane, sioniste, …). Ce sont des débats internes qui restent dans la sphère politique et non pas émotionnelle. On ne peut ainsi juger un mouvement en perpétuelle interaction avec son contexte comme s’il évoluait dans une sphère isolée, il faut le voir à travers le miroir de la société.

On peut se poser la question de la place de la Femme et de son invisibilité : Est-ce naturel ou pas ? Ceci constitue la première question de remise en cause du système. En effet, pour les dominées, il est difficile de contester ce qui à terme se perçoit comme tout à fait naturel.

Le constat fondateur qui légitime le mouvement est que la division des rôles faite autour du sexe a relégué la femme dans une place inférieur en terme financier, symbolique et humain.

«Est-ce que la différence sexuelle, biologique doit nécessairement impliquer une différence des rôles ?» s'interroge l'intervenante. Avant la naissance du féminisme, n’y avait-il rien ? 

Dans l’histoire, il y a eu toujours des femmes qui ont surgis de la place où on voulait les mettre. Et ceci de deux façon : de l’extérieur de la religion comme de l’intérieur. Deux champs, religieux et non religieux, on servit comme socle de résistance. Des exemples sont cités :

Hildegarde de Bingen : Dame du 12ème siècle internée dès l’âge de huit ans dans le couvent. Elle y est restée jusqu’à l’age de 88 ans. Sa retraite de la société, où les pressions sociales ne permettaient pas aux femmes de faire preuve d’ingéniosité, lui a permis de se libérer. Le milieu religieux fermé fût ici un rempart qui permit à cette femme d’évoluer à l’abri d’une société qui l’aurait aplati.

Les « recluses » : une communauté religieuse qui s’inspire de Jeanne Le Ber (1662-1714)  dite « la recluse » car vécut en réclusion totale.




journée de formation "féminisme"

Les « béguines » femmes de foi, n’ayant pas fait de vœux de chasteté, qui vivent généralement en communauté autonome en dehors du couvent. Le mouvement remonte au moyen age et n’a pas été accepté par l’Eglise car perçu comme concurrent. Certaines fondatrices ont été brûlées de ce faite. Ces femmes avaient développé des pratiques en matière de soins et comptent peut être parmi elles les premières sages femmes. Il est peut être trop tôt à cette époque de parler de résistance. C’est plutôt une posture d’affirmation.

De l’extérieur du champs religieux, « les sorcières », grandes dames persécutées par l’Eglise, comptent des milliers de brûlées car héritières d’un savoir médicale (médecine des plantes) en un moment où on ne pouvait pas touché au corps humain. Leurs activités s’articulaient autour du social (maternité, …).

A partir de quel moment, peut-on parler de féminisme ? A partir de quel moment il devient un réel mouvement et non pas une exception dans la société ?

C’est avec le développement de l’industrie que l’on a vu apparaître le féminisme. On peut souligner les Saint-simoniennes  (1830) comme exemple : Elles luttaient pour une égalité dans les rapports sociaux. Elles occupaient essentiellement le champ politique dans le cadre de la lutte ouvrière. Elles étaient présentes dans les manifestations et dans les rues, mais toujours sous tutelle masculine. On peut citer Flora Tristan, Louise Michel, les suffragettes,  nom donné aux femmes qui luttaient pour le droit de vote, et bien d’autres.

En 1850 la Loi Falloux est votée : Elle statue le caractère obligatoire de l’école pour les filles dans les communes de plus de 800 habitants. C’est donc un début du droit d’accès au savoir.

Etre féministe c’est « identifier l’oppression faite aux femmes comme de type patriarcal » ou encore « dire que ce que vivent les femmes résulte d’un système de domination patriarcal. » Le patriarcat traverse tous les systèmes de pensée et épouse plusieurs formes, de ce faite il est présent dans toutes les couches sociales et dans tous les domaines. Le terme « féminisme » est apparu lorsque la lutte des femmes a investi le champ politique. « Investir l’espace politique c’est se donner les moyens d’agir. »

Deux tendances féministes (voir aussi cette page de discussion) sont distinguées : les essentialistes soutenant qu’il y a une différence essentielle entre l’homme et la femme ; et les existentialistes (ou radicales) soutenant que cette différence n’est que le résultat d’une histoire et de ce fait elle ne peut être le socle d’un statut social différent pour les femmes.

Le féminisme moderne se concentre sur différents problèmes : Que ce soit la lutte contre le système patriarcal que l’on retrouve dans toutes les sphères (cf.  Simone de Beauvoir) ou l’oppression au sein de la famille.

La définition de la liberté et de l’émancipation chez les féministes ne peut être dogmatique dans le sens où elle privilégierait exclusivement un modèle de liberté associé à l’occident plutôt qu’un autre. Il faut, dit-elle, « faire attention au système de domination qu’on véhicule lorsqu’on en combat un autre. »


Ismahane Chouder

Ismahane Chouder qui intervient sur le thème « femmes et religions » marque un arrêt pour préciser certains éléments de base.

  • Le patriarcat n’a pas de fondements théologiques ou théoriques, tout en reconnaissant que celui-ci a souvent été pratiqué dans l’histoire au nom des religions. « On ne peut mettre en avant la religion comme vecteur de l’oppression des femmes, auquel cas, dans les sociétés ayant évacué le religieux, les droits des femmes seraient choses acquises. »

  • « Je fonde ma démarche féministe sur le faite qu’on ne peut résumé la question (de l’oppression des femmes) à la cause religieuse. » dit-elle. Elle distingue de ce fait « religion » et « systèmes religieux » pour dire que ces systèmes ont souvent relayé l’oppression masculine à travers l’histoire.

  • Il n’y a pas d’hiérarchie d’oppression liée à la civilisation, l’ère ou la race. C'est-à-dire qu’une oppression faite dans une société occidentale ne serait pas plus acceptable qu’une oppression semblable faite dans une société musulmane par exemple. Ni qu’une oppression faite par un blanc serait plus tolérable qu’une oppression dont l’auteur serait noir. Ou encore qu’une oppression faite par un cadre riche serait plus civilisée qu’une autre faite par un ouvrier pauvre.



Un débat riche et ouvert

Du coté des musulmans il est important de mettre en place une grille de perception qui distingue trois choses : Les textes, les lectures, les pratiques. Souvent, les systèmes religieux se sont octroyés le droit exclusif d’interpréter les textes et ont consacré une réalité où la femme serait inférieure par décret divin.

Le féminisme musulman est un féminisme qui revendique une justice pour les femmes en même temps qu’une justice pour la société entière faite de femmes et d’hommes. Il ne se reconnaît pas de ce faite dans un féminisme « revanchard » (dénoncé notamment par Élisabeth Badinter) qui œuvre pour des droits de la femme au détriment de la condition masculine. On reconnaît une telle orientation chez des associations de femmes musulmanes qui réduisent les jeunes des quartiers à un statut de triple V : « Voileur, Voleur et Violeur ».

L’intervenante conclut sur la nécessite de reconnaître autant de stratégies d’émancipations qu’il y a de femmes et de champs de culture. Le féminisme musulman qui aura besoin dans un premier temps de s’identifier en tant que tel est un début vers un féminisme au-delà des particularités.


Saïda Kada

Saïda Kada est intervenue sous le thème « les héritières de l’immigration coloniale » sur la condition des femmes musulmanes ‘issues de l’immigration’ vis-à-vis des mouvements féministes qui évoluaient en France. C’est une histoire de regard dit-elle. Au moment où l’on regardait la femme européenne à travers le miroir de la liberté et de l’émancipation, les femmes d’ailleurs (Maghreb entre autres) étaient vues à travers le miroir de l’orientalisme.

Ces femmes d’ici et d’ailleurs se trouvent partager aujourd’hui le même espace.

A l’arrivée des immigrés le débat semblait être clos avant même qu’il ne commence. Ces femmes étaient perçues comme incapables de penser la liberté.

A l’intérieur de la sphère musulmane les choses ne sont pas plus simples. Le travail des femmes de foi musulmanes semble plafonné au statut d’épouses. C’est un rôle auquel le fiqh (jurisprudence musulmane) dominant à réduit la femme musulmane et qui en fin de compte semble plus « une histoire d’homme, écrite par des hommes, pour les hommes. » La plupart des écrits sont centrés sur la fonction de la femme plutôt que sur l’individu lui-même ou ses sentiments.

De ce fait, en France, au moment où dans certaines associations les musulmans hommes pensent déjà à une perspective de parti politique, les sœurs elles sont toujours et depuis plus d’une décennie cloîtrées dans leurs préoccupations domestiques même lorsqu’elles se constituent en association pour fonder un travail collectif.



Une ambiance conviviale

Lorsque ce genre d’interrogation, perçues comme choquantes, est émis par des femmes, celles-ci sont « renvoyées vers le blasphème. » Force est de constater qu’on a longtemps divinisé des produits de déductions humaines, en l’occurrence la tradition juridique accumulée depuis des siècles. Force est de constater aussi que les fatwas au niveau de l’Europe ont beaucoup évolué en fonction du contexte et de la présence des musulmans dans ce contexte. Cependant, la jurisprudence des femmes n’a pas bougé d’un iota « comme s’il y avait eu un arrêt sur image. »

On a transformé notre islam à une sorte de fable, de mythe, dit l’intervenante. On a tendance à se contenter de reprendre les histoires des compagnons et des compagnes sans que cela nous suggère d’exister sur le terrain.

Pour finir, Saïda Kada affirme qu’elle ne se revendique pas du féminisme. La question pour elle est d’abord de savoir ce qu’on apporte pour les femmes sur le terrain plutôt que de se revendiquer d’une doctrine ou une autre.

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11/06/2006

Les rendez-vous du Caféministe

«Etre femme en 2006, où en est-on ? »
Samedi 25 février à Bourg St Andéol au bar de L'Emeraude à14h30
« Des-amours » Les normes amoureuses, c’est culturel ou naturel ?
Mardi 28 février à Valence au café l e « Leffe » à 18h30
« Les violences faites aux femmes ici et ailleurs »Samedi 25 mars à Romans au café « la Boucherie » rue Pêcherie à 16h
« Le monde patriarcal »
Résistance et/ou complicité des femmes ?
Jeudi 20 avril à Valence au café le « Leff e » à 18h30
« La Prostitution »
plus de 40 000 femmes vont « couvrir » la coupe du monde du foot
Samedi 20 mai à Romans au café « La Boucherie » rue Pêcherie à 20h
« L’éducation au féminin »Mardi 6 juin à Valence au café le « Leffe » à 18h30

Info : Pour la journée internationale de la femme .
« Femmes-Hommes : quel dialogue possible pour un genre réconcilié ?
Mercredi 8 mars à Crest à « L’Arrêt public » 1 rue de la République

L'enjeu du caféministe

Toute parole est une richesse à partager.
La contradiction, maniée dans le respect mutuel, est une vertu.
Chaque prise de parole est une prise de pouvoir sur soi et sur le monde. Elle est un effort de compréhension du monde.
L'enjeu, c'est de mutuellement s'apprendre à penser la complexité...
Nous travaillons à reconstruire les fondations
pour une nouvelle citoyenneté...
Nos paroles en place publique sont des actes d'élaboration solidaire de nos actions quotidiennes individuelles, dans la recherche d'une toujours plus grande cohérence entre nos valeurs, nos discours et nos pratiques de vie..lire la suite

10/06/2006

De Claude Guillon Sur la sexualité

I/ Si la « sexualité » comme activité séparée est une invention du XIXe siècle scientifique et hygiéniste, le goût du plaisir et l’érotisme traversent les âges et les civilisations…..Dans la société féodale, en Chine et en Russie, le statut inférieur des femmes a cristallisé la prise de conscience des élites progressistes et fourni parallèlement des arguments émotionnels à la réaction. On sait que Mao Zedong participa au mouvement des intellectuels contre les mariages arrangés, la chasteté imposée aux femmes par des hommes polygames et l’incitation au suicide des veuves….

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Une société capitaliste et patriarcale

L'oppression des femmes a précédé le capitalisme, elle est attestée, sous des formes très violentes, dans des sociétés sans classe et sans Etat. Les sociétés de classe, depuis l'Antiquité, se sont réappropriées cette oppression pour assurer leur pérennité. Néanmoins, le développement du capitalisme a eu et a encore des effets contradictoires sur cette oppression.
A partir du XVIIIe et tout au long du XIXe siècle, la séparation des rôles fémininset masculins a été théorisée par la bourgeoisie européenne. Les hommes furent considérés comme les pourvoyeurs principaux de la famille, les femmes comme les ménagères et les éducatrices « naturelles » des enfants. Mais ce modèle, fondé sur l'enfermement des femmes bourgeoises dans la famille, s'est généralisé à toute la société quand bien même la majorité des femmes des milieux populaires (en ville ou à la campagne) continuait de travailler pour vivre. Cette assignation prioritaire des femmes au travail domestique a légitimé les salaires "d'appoint" et l'exclusion des femmes de la vie politique. Mais les évolutions du système capitaliste ont modifié le rapport de domination existant : après avoir grossi les rangs des ouvriers, en tant que main d'œuvre moins organisée et moins chère, les femmes ont pénétré progressivement les nouveaux secteurs de la vie économique comme le tertiaire, acquérant avec le statut de salariées, une nouvelle autonomie par rapport à leur conjoint.
Pour autant, il leur a fallu attendre, en France, 1944 pour obtenir le droit de vote et 1965, pour avoir le droit de travailler sans l'autorisation de leur époux !

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